Comment élargir le champ de son libre arbitre ?
Le libre arbitre est la faculté de décider consciemment de faire ou de ne pas faire quelque chose. Malheureusement, il faut admettre que le champ des possibles est limité par les contraintes de certaines prédéterminations. De nombreux philosophes se sont penchés sur le dilemme : libre arbitre versus déterminisme. Chaque être humain est unique. Sa personnalité est singulière. S’il est vain de prétendre pouvoir la décrire dans toute sa complexité, on peut cependant en discerner les tendances de fond. La connaissance de ces dominances permet de prédire les comportements probables en certaines situations parce que le comportement humain est conditionné par un phénomène d’assujettissement à des forces psychiques informulées ou à des contraintes tacites ou explicites. Ces facteurs asservissant sont ceux qui ont contribué à façonner la personnalité, comme l’hérédité, l’éducation et l’expérience et ceux, d’origine externes, qui sont liés à l’entourage, l’environnement et le hasard.  
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Ce pesant déterminisme ne nous prive pas totalement d'une faculté plus ou moins exploitée de la liberté de pouvoir opérer des choix par notre seule volonté. Le déterminisme existe. Le libre-arbitre existe. Notre propos, ici, est de suggérer un moyen d'accroître notre liberté d'être en réduisant le poids de ce que Nietzsche appelle le « serf-arbitre ». Chaque personne a une tendance naturelle à donner libre cours à ses prédispositions comportementales et donc à penser et à agir suivant un schéma qui lui est imposé par ce qui a structuré sa personnalité. Chaque personne a une tendance naturelle à donner libre cours à ses prédispositions comportementales et donc à penser et à agir suivant un schéma qui lui est imposé par ce qui a structuré sa personnalité.

Lorsqu'une personne acquiert un certain niveau de connaissance d'elle-même, comme le préconise Socrate, elle peut faire des choix qui ne découlent plus simplement de ses automatismes pulsionnels et intellectuels. Elle a l'opportunité de prendre des options qui résultent aussi de la prise en compte de points de vue qui ne lui sont pas forcément naturels. 

En élargissant le spectre de sa vision du monde, en intégrant dans sa réflexion des paramètres dont elle a l'habitude de s'affranchir, elle enrichit ses analyses et améliore la qualité de ses décisions. S'efforcer de penser et d'agir à 360°, accroître son champ d'investigation, permet de s'émanciper de l'asservissement du déterminisme et de gagner un espace de liberté supplémentaire. 

Pour ce faire, la connaissance de soi-même est-elle suffisante ? Si elle est nécessaire, elle n'est pas suffisante, car elle ne guide pas la personne vers la démarche à adopter. Il lui manque des préconisations pour adopter une démarche mentale à 360° tirées des conséquences de sa personnalité. La compréhension des comportements humains à partir d'un modèle de référence serait un atout de plus. C'est le challenge qu'a voulu relever le concepteur de l'inventaire de personnalité RADHAR. Le référentiel qui sous-tend RADHAR repose sur l'apport des sciences cognitives (rapprochement des sciences de l'homme et celles de la nature), des grandes théories du management, avec en toile de fond les principes de la complexité et son applicatif, la systémique. 
Très opérationnel dans l'environnement professionnel, le rapport RADHAR suggère des axes de développement personnel. Il oriente la personne vers un cheminement mental qui intègre à ses tendances naturelles les visions qui lui sont complémentaires, notamment en matière de communication, de négociation, de leadership, …

Pour un coût négligeable par rapport à l’enjeu, RADHAR est un bon moyen d’élargir le champ de son libre arbitre.